Cette publicité est sous la forme d’une conversation par message sur téléphone. La conversation s’effectue entre un individu ayant pour image de profil une image humoristique d’un cerveau sous le pseudonyme “Ta conscience” et le spectateur de la publicité. Le fond est de couleur noire tandis que les messages envoyés de notre part ainsi que les boutons sont sur fond vert en accord avec les couleurs du logo. Le logo est au centre de la conservation et est sur fond blanc ce qui fait qu’il est facilement visible. Le début de la conversation découle d'un problème qui est un peu une honte à avouer : notre lacune en orthographe.
Cette personne nous conseille alors un site pour vaincre ses démons et s’améliorer en français, disponible sur plusieurs supports informatiques. Ceci est comme par hasard très bien pour nous, car nous avons du temps libre lors de l’utilisation de transports en commun, propice à l’utilisation de ce service. “Notre conscience” nous vante également la possibilité d’obtenir une certification utile dans notre vie professionnelle. Elle s’adresse dans un premier temps à un public jeune du fait de la conversation par message et de l’emploi d’émoji à outrance.
Cependant, elle cherche aussi à atteindre les personnes dans la vie active avec la certification à atteindre qui apparaît comme la récompense à atteindre et qui permet peut-être d’ouvrir de nouvelles portes qui étaient autrefois inaccessibles. Le logo et le nom utilisent la figure de grands écrivains qu’est Voltaire pour montrer le sérieux et l’excellence académique prôné par le site. Cette conservation est, comme il est facilement devinable, une conversation effectuée entre une personne et sa conscience sur un vice qui ronge pas mal de personnes et dont il est difficile d’en parler, par honte notamment. Mais ce n’est pas n’importe quelle personne, c’est très précisément nous-même. Nous savons déjà quel est le meilleur outil pour pallier ça, mais nous avons toujours de bonnes excuses. Il suffit juste de se donner du temps ce que les messages prétendent que nous avons et avoir l’envie de progresser pour qu’on puisse rendre service à soi-même.
Par Stuart BENOLIEL
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