Cette publicité est une photographie d’un homme au volant, situé au premier plan. En conduisant d’une main, l’homme est également au téléphone, mais sa tête n’est pas représentée. Il est vêtu d’une chemise et d’un pantalon, et sa ceinture de sécurité est attachée. Le bras qui tient son téléphone est posé contre la fenêtre : l’homme semble détendu et serein et conduit d’une seule main.
A l’arrière-plan, une voiture roule de l’autre côté de la route. Elle est floue, montrant la vitesse des véhicules. Un slogan se situe en bas de l’image : « Téléphoner au volant, c’est être ailleurs que sur la route. », suivi par « Téléphoner en conduisant multiplie par 5 les risques d’accident ». La première phrase fait référence à la tête manquante sur la photographie : en utilisant son téléphone, l’attention du conducteur n’est pas sur la route mais sur la conversation qu’il a avec son interlocuteur. Ensuite, dans la phrase suivante, l’utilisation d’un chiffre permet de marquer davantage les esprits et d’être plus concret quant aux conséquences. Si l’image était accompagnée d’un texte exprimant l’idée que l’utilisation du téléphone augmente les risques d’accident, la publicité n’apporterait pas réellement au spectateur d’information qu’il ne connait pas déjà.
En-dessous du texte, le site de sécurité routière du gouvernement français est mentionné, accompagné de son slogan « Sécurité routière, tous responsables ». Pour finir, le logo de la République Française apparaît en bas à gauche de la publicité. Ces images permettent au spectateur de savoir que le gouvernement français est l’auteur de cette publicité sur la prévention routière et marquent donc l’importance et l’étendue nationale de cette publicité.
L’image est vue en premier, et est ensuite expliquée par le texte. Cette publicité est assez simple et facilement compréhensible : le texte vient seulement appuyer l’image et donner un chiffre concret des conséquences.
On peut imaginer que cet homme rentre chez lui après une journée de travail. Sur une route qu’il a l’habitude de prendre, il s’autorise à répondre à un appel téléphonique, sûr de sa conduite malgré la vitesse et les voitures qu’il croise. Il décroche donc son téléphone et parle avec l’interlocuteur, en posant son coude sur le rebord de la fenêtre pour être plus à l’aise. Ayant l’esprit ailleurs, le conducteur n’est plus concentré sur sa conduite et les dangers. Sa tête n’est donc pas représentée sur l’image, afin de mettre en évidence son manque d’attention et de concentration.
Cette publicité fait référence à une habitude de vie pour une grande partie de la population: téléphoner dans une situation où nous ne le devrions pas. Cette référence est détournée car la tête du conducteur n’est pas représentée : le principe de persuasion utilisé est l’omission. En enlevant de la photographie un élément important, la tête, le spectateur se focalise sur cette absence et va chercher sa signification. Avec le téléphone et la voiture, cette publicité regroupe trois éléments clés suffisant à faire comprendre au spectateur la mise en garde qui lui est faite.
L’argumentation sous-entendue de la part de la publicité est la suivante. Téléphoner est un acte habituel qui nous paraît sans conséquence. Cependant, cette action nous empêche d’être concentré sur ce que l’on fait, nous avons la tête ailleurs et ne prêtons plus attention à l’environnement autour de nous. Par conséquence, lorsque nous conduisons, nous devons focaliser notre attention sur les dangers de la route et ne surtout pas se laisser distraire par notre téléphone.
Par Laurie LETERRIER
Source : image prise sur le site https://www.zerotracas.mma/news/4610/le-telephone-au-volant-est-devenu-la-4eme-cause-de-mortalite-routiere.htm mais publicité créée par la Sécurité Routière.
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